lundi 19 novembre 2007

Guerre des classements : la Tunisie classée 88ème selon la Banque Mondiale



Contrairement au classement de Davos qui a réservé à la Tunisie ces dernières années un rang plus qu’honorable (33ème) celui de Doing Business de la Banque Mondiale réitère cette année aussi sa mauvaise notation de la Tunisie:
Selon le Doing Business 2008, la Tunisie est classée 88ème sur 178 pays cette année, un rang qui reste proche de celui qu’elle avait l’année dernière. Le classement repose sur 10 indicateurs de la réglementation des affaires qui mesurent les temps et coûts nécessaires pour satisfaire aux exigences officielles en matière de création et de gestion d’entreprise, de commerce transfrontalier, de fiscalité et de fermeture d’entreprise. Il ne prend pas en considération des domaines comme la politique macroéconomique, la qualité des infrastructures, la volatilité des devises, la perception des investisseurs ou le taux de criminalité. Depuis 2003, Doing Business a inspiré ou servi de base à plus de 113 réformes dans le monde. Les résultats du rapport font apparaitre cependant la persistance d’une relative rigidité du droit du travail, la faiblesse du système légal encadrant la passation des conventions dans lesquelles les dirigeants ou actionnaires majoritaires sont directement ou indirectement intéressés (conventions dites « réglementées »), ainsi que le niveau élevé des impôts et taxes à la charge des entreprises en plus de l’impôt sur les sociétés. Néanmoins, il y a lieu de souligner que la Tunisie a entrepris un certain nombre de réformes dans plusieurs aspects essentiels à l'investissement, qui ne sont pas pris en compte par les indicateurs Doing Business et ce dans l’objectif d’établir une comparaison rigoureuse entre les différents pays analysés. Ces réformes vont de la diminution du nombre total d’autorisations administratives nécessaires à l’exercice de certaines activités, la réforme de la TVA et du régime fiscal des entreprises, et la mise en œuvre de la loi sur le renforcement de la sécurité des transactions financières qui vise notamment à améliorer la gouvernance des entreprises. La gestion macroéconomique saine et les progrès liés à l’ouverture commerciale fournissent également un cadre favorable à l’investissement.

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